Blog.Qwice.com – Le blog de Qwice, le réseau social autrement

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Redact : Effacer mes messages sur les réseaux sociaux

Redact est un utilitaire gratuit qui vous permet de supprimer vos posts sur les réseaux sociaux et messageries.

Comment utiliser Redact ?

  1. Rendez vous sur le site https://redact.dev/
  2. Téléchargez l’application de votre choix, MacOS, Windows, Linux ou Android
  3. Exécutez l’application
  4. Connectez vous à l’application sur laquelle vous souhaitez supprimer vos messages.
  5. Réglez les paramètres de suppression des posts
  6. Lancez la suppression et patientez. Cela peut durer plus ou moins longtemps selon le nombre de posts à supprimer.
écran de suppression de messages de l'application Redact
Suppression des messages de l'application Discord sur Redact

Quels sont les sites et applications supportés par Redact ?

L’application Redact vous permet aujourd’hui de supprimer vos données sur :

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Discord
  • Pinterest
  • Twitch
  • Telegram
  • Tinder
  • Skype
  • Tumblr
  • Spotify
  • Microsoft Teams
  • TikTok
  • Reddit
  • Quora
  • Tumblr…

…et bien d’autres services encore !

Page d'accueil de l'application Delete
La liste des applications supportées par Redact sur son écran d'accueil

Quel est le modèle économique de Redact ?

L’application Redact est gratuite. Redact ne collecte pas et ne stocke pas vos données personnelles.
Redact gagne de l’argent en vendant ses services de suppression de messages et de modéraion de contenu à des entreprises privées.

Quelles sont les limites de Redact ?

Si Redact vous permet de supprimer vos messages et d’effacer des traces de votre présence en ligne, Redact ne peut pas garantir que les sites sur lesquels vous avez publié vos messages n’en ont pas gardé une copie.


De même, de nombreux sites comme Twitter n’effacent les messages privés que pour leurs auteurs. Certaines applications vous permettront donc de supprimer vos messages privés, mais votre destinataire pourra toujours les lire.

Si vous souhaitez totalement supprimer vos données et vos messages, nous vous conseillons plutôt de supprimer totalement votre compte. Vous pouvez également contacter le service client du service pour lui demander de supprimer vos données personnelles, comme vous l’autorise le droit à l’effacement.

Photographie d'une femme se tenant le visage dans les mains, visiblement affectée par des maux de têtes.

L’infobésité, c’est quoi ?

L’infobésité, aussi appelée surcharge informationnelle, désigne notre tendance à produire et à consommer trop d’informations. À l’échelle individuelle, cette addiction aux informations peut avoir plusieurs effets nocifs sur la santé mentale.

L’infobésité, qu’est-ce que c’est ?

Le mot « infobésité » est un néologisme qui résulte de la contraction de « info » et « obésité ». Également appelée surcharge informationnelle, surinformation ou junk information, ce terme fait référence à la surcharge informationnelle.

Bien que ce sujet soit très discuté avec la démocratisation de l’informatique grand public, l’invention du concept remonte aux années 1960. Il désignait alors surtout les dysfonctionnements internes aux organisations et aux entreprises. 

L’infobésité désigne aussi l’addiction à l’information des individus accros à l’actualité et aux réseaux sociaux, qui ressentent le besoin d’avoir toujours accès aux dernières informations en temps réel, et qui ressentent la peur de rater une information importante. Ce cas précis est aussi appelé le syndrome FOMO, pour Fear Of Missing Out (traduit en français par : « peur de rater quelque chose »).

Par ailleurs, il est intéressant de noter que la surinformation peut être utilisée de manière consciente comme une arme dans la guerre de l’information. Cette stratégie consiste à inonder la cible d’informations inutiles, pour rendre l’analyse des informations très compliquée, voire impossible. On parle aussi d’obfuscation.

Les effets indésirables de la surinformation

Notre santé et notre bien-être peuvent être impactés par l’infobésité.

La surcharge informationnelle : une source de stress

Tout le temps, notre cerveau est assailli d’informations.

Que ce soit au travail ou pendant les jours de repos, nous avons sans cesse des nouvelles informations à traiter.

Il devient même de plus en plus difficile de différencier la vie professionnelle et personnelle.

Notre cerveau est continuellement sollicité, résultant en un stress constant. Les effets sont nombreux, allant de la désorganisation mentale aux troubles du sommeil.

La prise de décision et la productivité mises à mal par l’infobésité

Nous pourrions penser que « plus on a d’informations, plus il est facile de prendre une bonne décision ».  C’est en réalité souvent faux.

Quand nous avons trop d’informations, nous éprouvons des difficultés à les hiérarchiser selon leur importance.

Ce surplus d’information est aussi source de distraction et affecte notre productivité.

Comment sortir de l’infobésité ?

Se mettre à la diète informationnelle

Réduisez le temps que vous passez sur les réseaux sociaux : certains réseaux sociaux proposent dans leurs paramètres de regarder votre activité.

Vous pouvez également contrôler votre utilisation dans les paramètres de votre smartphone, certains vous proposent de restreindre volontairement l’accès à certaines applications pendant certaines heures, pour vous empêcher d’y accéder.

Ne recherchez l’information que lorsque vous en avez besoin

Déconnectez-vous autant que vous le pouvez pour éviter les informations inutiles.

En vérité, il ne faut préférer rechercher l’information que si vous en avez besoin.

Qwice, un réseau social qui privilégie les informations pertinentes

Si vous vous sentez submergés par les informations que vous voyez sur les réseaux sociaux, c’est parce que c’est le cas : une quantité immense y est échangée chaque jour. Nombre d’entre elles manquent de pertinence, sont inutiles, ou bien sont offensantes ou relèvent tout simplement du troll.

Nous travaillons actuellement à la construction d’une plateforme structurellement conçue pour résoudre ces problèmes. Vous pouvez nous y aider en contribuant à la version beta de Qwice et en nous laissant vos avis et retours constructifs.

lettres en bois no hâte

La lutte contre la haine en ligne

Qu'est ce que la haine en ligne ?

Dans le droit français, la haine ne constitue pas une infraction en soi. Cependant, l’incitation à la haine est une infraction punie par la loi, tout comme l’incitation à la violence ou à la discrimination. Elle est définie comme le fait de « pousser par son attitude des tiers à maltraiter certaines personnes en raison de leur origine, de leur religion, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle ».

L’incitation à la haine est considéré comme privée si elle n’a été lue ou entendue que par quelques personnes liées entre elles : sur un réseau social restreint à quelques amis, ou lors d’une réunion professionnelle. C’est alors une infraction de l’ordre de la contravention, et peut être punie de 1.500€ d’amende (article R625-7 du Code pénal). Cependant, si celle-ci est publique, c’est à dire qu’elle a pu être lue ou entendue par plusieurs personnes sans lien entre elles, comme cela peut être le cas pour des propos tenus dans la rue ou sur un réseau social public, elle sera alors considérée comme un délit, et son auteur pourra être condamné à une amende allant jusqu’à 45.000€, et une peine de 1 an d’emprisonnement (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

Quelques chiffres

Malgré les sanctions encourues, la haine en ligne évolue, mais ne baisse pas. Rien que sur Facebook au premier trimestre 2020, les modérateurs ont supprimé près de 9,2 millions de commentaires haineux sur la plateforme, contre 4,1 millions à la même période l’année précédente, soit plus du double. De plus, cette haine en ligne est de plus en plus tournée non pas vers des figures publiques, mais entre les internautes eux-mêmes. 

La loi Avia

Pour lutter contre ce fléau, le CSA a mis en place un observatoire de la haine en ligne, prévu par la loi Avia du 24 juin 2020, visant à lutter contre les contenus haineux en ligne. Sa mission, selon le CSA, est « d’analyser et de quantifier le phénomène de haine en ligne, d’en améliorer la compréhension des ressorts et des dynamiques, de favoriser le partage d’information et le retour d’expérience entre les parties prenantes ». 

Et Qwice dans tout ça ?

Pour lutter contre la haine en ligne, nous avons créé une innovation essentielle, qui n’existe nulle part ailleurs : tous les membres ont un niveau de confiance, allant de Freestyle à Sérénité, qui évolue en fonction de leur comportement. À votre arrivée sur la plateforme, vous commencez avec un niveau de confiance au plus bas. Et plus vos contributions sont jugées constructives par les autres, plus votre niveau de confiance augmente et plus vous gagnez en visibilité et en crédibilité. À l’inverse, les comportements haineux, les attaques gratuites, les propos insultants descendront votre niveau de confiance. 

Cela nous a également permis de mettre en place un curseur qui permet de choisir à tout moment le niveau de confiance de ce que l’on souhaite voir, entre « Freestyle », « Équilibre » et « Sérénité ». On peut donc basculer de discussions plus animées à des discussions où les échanges sont plus constructifs et plus sereins. Sur Qwice on privilégie donc la qualité des échanges, grâce d’une part à l’intelligence collective mais également à l’algorithme mis en place et à la modération en 3 niveaux. 

Le tout, sans compromis avec la liberté d’expression.

On ne peut pas supprimer toute la bêtise et toute la haine, mais on peut éviter de favoriser leur ascension. Voilà la promesse de Qwice. 

logo du RGPD avec un cadenas et des étoiles

Le droit à l’effacement : comment l’exercer ?

Tout citoyen européen a le droit de demander à un organisme l’effacement de ses données personnelles. Mais comment faire usage de ce droit ? 

Définition

Le droit à l’effacement (ou droit à l’oubli), est prévu par le RGPD, à l’article 17 de son chapitre III. Il prévoit que « La personne concernée a le droit d’obtenir du responsable du traitement l’effacement, dans les meilleurs délais, de données à caractère personnel la concernant et le responsable du traitement a l’obligation d’effacer ces données à caractère personnel dans les meilleurs délais ». Pour simplifier, vous avez le droit de demander à un organisme l’effacement de vos données personnelles.

Les conditions d'application

Cependant, toujours selon la CNIL, il vous faudra remplir au moins une de ces conditions :

  • Vos données sont utilisées à des fins de prospection ;
  • Les données ne sont pas/plus nécessaires au regard des objectifs pour lesquelles elles ont été collectées ;
  • Vous retirez votre consentement à leur utilisation ;
  • Vos données font l’objet d’un traitement illicite ;
  • Vos données ont été collectées lorsque vous étiez mineur dans le cadre de la société de l’information (blog, forum, réseau social, site web…) ;
  • Vos données doivent être effacées pour respecter une obligation légale ;
  • Vous vous êtes opposé au traitement de vos données et le responsable du fichier n’a pas de motif légitime ou impérieux de ne pas donner suite à cette demande.

Un droit à l'oubli : pourquoi faire ?

Pouvoir exercer son droit à l’effacement, c’est se donner les moyens de maîtriser sa réputation en ligne. En effet, si on prend l’exemple d’une recherche d’emploi, les recruteurs sont nombreux à taper le nom du candidat sur Internet, afin de vérifier des informations sur leur CV, ou même en savoir plus sur eux. Afin d’éviter certaines mauvaises surprises, pensez à limiter l’accès à vos réseaux sociaux non professionnels via les paramètres de visibilité.

Vous pouvez également faire une demande aux moteurs de recherche afin de vous déréférencer. Cela ne supprime pas les contenus vous concernant, mais cela permet de ne plus apparaître dans les résultats de recherche. Chaque moteur de recherche met à disposition des formulaires afin de réaliser cette demande, il vous suffit de taper « formulaire de déréférencement » suivi du moteur de recherche concerné.

De plus, la CNIL a mis en place un modèle de courrier en ligne pour réaliser une demande d’effacement de vos données personnelles. Vous n’avez plus qu’à remplir les champs du formulaire à disposition afin de personnaliser votre courrier. Vous pouvez le retrouver en cliquant ici.

Les limites du droit à l'oubli

Il est cependant important de rappeler que ce droit à l’effacement a des limites, et peut vous être refusé. Le RGPD prévoit 5 cas où le droit à l’oubli ne peut pas aller à l’encontre :

  • L’exercice du droit à la liberté d’expression et d’information ;
  • Le respect d’une obligation légale ;
  • L’utilisation de vos données si elles concernent un intérêt public dans le domaine de la santé ;
  • L’utilisation à des fins archivistiques dans l’intérêt public, à des fins de recherche scientifique ou historique ou à des fins statistiques ;
  • La constatation, l’exercice ou la défense de droits en justice.

Le droit à l’effacement est un droit accordé à tout citoyen européen. Aujourd’hui, tout a été mis en place pour tenter de vous faciliter l’accès à ce droit, alors si cela est nécessaire, n’hésitez pas à le faire respecter.

Mise à jour du 24 Avril 2022

  • Support des titres, contributions et commentaires sur plusieurs lignes
  • Possibilité d’éditer les contributions et commentaires (dans l’heure, max 10 fois)
  • Correction de bugs (affichage des contributions et commentaires, dépassement des liens…)

Mises à jour du 20 Avril 2022

  • Correction du bug de déconnexion intempestive
  • Amélioration du widget de thèmes
  • Intégration des choix de thèmes dans les fils d’actualité
  • Correction du design de la barre du bas
  • Correction du bug où il fallait cliquer 2 fois pour publier une contribution ou un commentaire
  • Correction du bug qui faisait remonter le scroll lors de l’exploration de commentaires
  • Autres corrections mineures

Mise à jour du 19 Avril 2022

  • Correction du bug d’expiration de token
  • Mise en place de quota (rate limit)
  • Correction de la superposition des en-têtes sur les sujets, contributions et commentaires
  • Amélioration graphique des indicateurs de pertinence
  • Correction du bug d’affichage de ses dernières adresses de connexion

Mises à jour du 18 Avril 2022

  • Accélération des requêtes API (parallélisation)
  • Amélioration du design de la barre de navigation du bas
  • Mise en place d’images de taille constante pour la liste des sujets et contributions
  • Changement de design pour la présentation des doublons lors de la création d’un sujet / contribution / commentaire
  • Refonte de l’en-tête de l’aperçu des sujets
  • Correction du bug de persistance de l’image lors de la création de nouveau sujet
  • Correction de l’accès aux paramètres avancés du compte
  • Correction des problèmes d’apostrophes lors de la modification des titres de sujets
illustration de deux personnages de signalisation en forme de bâtons se cachant le sexe par pudeur

Beaucoup d’utilisateurs de Twitter n’ont pas compris que leur compte est public

Selon une étude menée par le Pew Research Center aux USA sur 2500 utilisateurs de Twitter, 83% pensent utiliser un compte privé en utilisant un compte public.

Public par défaut

Lorsque vous créez un compte sur Twitter, tous vos messages sont publics. Pour disposer d’un compte privé sur Twitter, il faudra vous rendre dans les paramètres de confidentialité de l’application, puis dans la rubrique confidentialité et sécurité, dans le menu « audience et identification » puis enfin cocher la case « protégez vos tweets ».

Cette fonctionnalité est assez peu utilisée sur Twitter, car la plupart des utilisateurs font le choix de rester sur des comptes publics, pour être lu et atteindre le public le plus large possible. 

Souvent, cette fonctionnalité sert aux victimes de harcèlement à se protéger des personnes cherchant à leur nuire, par exemple en cherchant à ressortir un vieux message polémique pour attiser la haine.

Capture d'écran de l'apparence d'un compte protégé sur twitter
Un compte protégé ou privé sur twitter est reconnaissable à son cadenas noir.
Pour protéger votre compte Twitter, rendez vous dans : Paramètres et confidentialité > Confidentialité et sécurité > Audience et identification

Incompréhension des utilisateurs

Ce qui parait étonnant dans le résultat de cette étude, c’est l’ampleur de l’incompréhension des utilisateurs de Twitter sur le fonctionnement de leur plateforme. 

4 utilisateurs de Twitter sur 5 seraient, selon cette étude, incapables de faire la différence entre un compte privé et un compte public. 

Prenons ces chiffres avec prudence parce qu’il ne s’agit que d’une seule étude, mais si ce chiffre se confirme par la suite, peut-être faudra-t-il insister sur la responsabilité des réseaux sociaux à informer leurs utilisateurs sur ce qu’ils postent publiquement ou non.

Sphère publique et sphère privée

Sur internet, c’est une différence fondamentale à faire. Les lois qui s’appliquent dans les espaces publics et les espaces privés ne sont pas les mêmes. 

Par exemple, insulter publiquement quelqu’un sur internet est un délit passible de 75 000€ d’amende, alors qu’insulter quelqu’un dans une conversation privée est passible d’une contravention de 750€.

Mais s’il est assez facile de différencier un cadre public d’un cadre privé dans la vraie vie, par exemple entre la place d’un village et votre salon, sur internet beaucoup de personnes ont du mal à faire la différence entre les deux. 

Un message posté en public peut être retrouvé par n’importe quelle personne cherchant des informations sur vous via un moteur de recherche.

Nous vous conseillons donc de bien réfléchir la prochaine fois que vous postez quelque chose sur internet.

Posez vous les questions suivantes :

  • Qui peut vous lire ?
  • Votre message apparaîtra-t-il dans les moteurs de recherche ? Sous votre vrai nom ou sous un pseudonyme ?
  • Quelqu’un peut-il remonter de votre pseudonyme à votre véritable identité ?

Autant de questions que les générations futures pourront peut-être apprendre à l’école.

Illustration d'une loupe inspectant de nombreux mots identiques intitulés "facts"

You.com, le projet d’un moteur de recherche anti-fake news

Et si les articles les plus mis en avant sur votre moteur de recherche n’étaient pas les plus populaires, mais ceux de meilleure qualité ? C’est l’ambition que se fixe le nouveau moteur de recherche You.com

Qualité VS Quantité

Bien que les algorithmes des moteurs de recherche soient opaques, nous savons tout de même que plus un article est consulté, plus il a de chances de remonter très haut dans les moteurs de recherche. Cependant, la popularité d’un article n’est pas représentatif de sa qualité. C’est souvent dans cette faille que s’engouffrent de nombreux sites de fausses informations : des titres aguicheurs pour attirer le clic (on parle de pièges à clic ou « clickbait »), afficher un maximum de publicité aux internautes, et gagner un maximum d’argent. Un business rentable, mais parfois dangereux pour la démocratie et la santé publique, comme le montre le succès de certains sites de « ré-information ».

Le problème que You.com prétend résoudre existe, et il pourrait y avoir un public pour ce genre de solution technologique.

Des points à éclaircir

Ce moteur de recherche qui prétend respecter votre vie privée n’affiche effectivement pas de publicité, mais ne donne pour l’instant aucune information sur son financement ou sur un possible modèle économique. Fera-t-il le choix de la publicité ? Deviendra-t-il par la suite payant ?

La technologie derrière le moteur de recherche n’est également pas très claire, tout juste le site évoque une intelligence artificielle pour analyser la qualité des articles, sans donner plus d’informations sur la différence entre son algorithme et celui des autres moteurs de recherche.

Réprésentation d'un sombre labyrinthe en 3D

Pourra-t-il être à la hauteur de ses ambitions ?

Si l’ambition du projet You.com semble noble, il faudra probablement attendre d’y voir plus clair sur le fonctionnement de ce moteur de recherche, et pour avoir de meilleurs résultats au fur et à mesure de son développement.  En attendant, vous pouvez toujours tester ce moteur de recherche à l’adresse You.com.

Y a-t-il encore de la place pour de nouveaux moteurs de recherche en 2021 ? You.com réussira-t-il s’attaquer aux problèmes qu’il souhaite combattre ? Espérons au moins que cette démarche inspirera d’autres moteurs de recherche. 😉

Photo d'un temple chinois de Péjin

Qwice – PIPL, l’arrivée fracassante du RGPD à la chinoise

Longtemps critiquée pour son laxisme en matière de protection des données personnelles, la Chine a décidé de sonner la fin de la récréation en instaurant une nouvelle loi pour protéger la vie privée de ses citoyens. Cette nouvelle loi semble déjà provoquer des effets spectaculaires.

PIPL, un RGPD Chinois ?

La loi entrée en application ce premier novembre 2021 est très similaire au RGPD. Cependant, pour être adapté au droit chinois, certaines spécificités et applications sont différentes. L’ICANN (la société gérant les noms de domaines sur internet) conseille dans un article de blog aux entreprises exerçant une activité commerciale en Chine à demander des conseils juridiques pour vérifier leur conformité.

23 arrestations en une journée

Pour bien faire passer le message, les autorités chinoises joignent les actes à la parole. Siècle Digital nous informe que 23 employés de la société Pangqiu ont été interpellé pour « acquisition illégales données de systèmes d’information ». Cette société spécialisée dans le classement d’influenceurs est accusée d’avoir aspirée illégalement des données réseaux sociaux.

illustration d'une cellule de prison

Fortnite, Yahoo! et LinkedIn quittent le pays

Rien ne nous prouve que ces départs sont liés à cette loi, mais les dates coïncident. Fortnite annonce quitter la Chine le 15 novembre sans communication,  Yahoo!  invoque un contexte trop difficile pour son entreprise.

LinkedIn annonce le départ de son entreprise de Chine, cependant Microsoft (qui a racheté LinkedIn en 2016) compte remplacer LinkedIn par un réseau social similaire spécifiquement conçu pour le marché chinois.

De nombreuses autres applications disparaissent régulièrement de Chine, avec un impact encore difficile à mesurer aujourd’hui.

Et la surveillance de masse ?

Cela peut paraître très paradoxal de notre point de vue, car la Chine est surtout connue en France pour ses technologies de crédit social et son extrême intrusion dans la vie privée de ses habitants.

Peut-on à la fois surveiller sa population et vouloir interdire les entreprises de collecter les données personnelles de cette même population ?

Quels liens entre réseaux sociaux et santé mentale ?

Les réseaux sociaux restent une invention récente dans notre histoire. Nous les utilisons depuis moins de 20 ans. Si l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale a toujours été suspecté, que savons-nous du sujet, aujourd’hui en 2021 ? Un article de la World Wide Web Foundation revient sur les connaissances actuelles à ce sujet.

Un de vos proches a-t-il souffert à cause des réseaux ? Pensez à leurs poser la question, beaucoup de personnes le cachent. Pouvons-nous nous permettre de rester passifs devant cette évolution technologique galopante ?

Un lien de plus en plus évident

Toutes les études scientifiques vont dans le même sens : les réseaux sociaux ont un impact sur notre santé mentale, spécifiquement celle des adolescents.

Dans The Lancet, une étude menée sur des enfants de 28 pays de l’OCDE a identifié les principaux symptômes du mal-être psychique des enfants provoqués par les réseaux sociaux : manque de sommeil, le harcèlement en ligne et la mauvaise image de son corps.

En Angleterre, la plus grande étude à ce sujet menée sur 500 000 enfants place la santé mentale comme la première préoccupation des enfants du pays. 1 enfant sur 5 déclare ne pas se sentir bien psychologiquement. L’étude note également une surreprésentation des filles qui sont plus touchées que les garçons par les problèmes de harcèlement en ligne.

Comment répondre à ces problèmes ?

L’article de la World Wide Web Foundation propose ces pistes :

  • Le financement des initiatives pour protéger les enfants. Le chercheur Nathaniel Counts recommande aux autres pays de s’inspirer du programme du gouvernement américain qui finance des projets travaillant à résoudre cette problématique directement avec l’industrie de la santé. 
  • Éliminer le besoin de validation sociale. Selon le psychologue Jonathan Haidt, le problème ne serait pas que les enfants utilisent les réseaux sociaux et internet, mais que ces plateformes encouragent les enfants à exposer leur vie privée en ligne en s’exposant aux critiques de leur entourage dans un besoin de validation sociale. Selon lui, les enfants ne devraient pas être autorisés à poster de photos en ligne, ni à recevoir de jugements de la part de leur entourage avant l’âge de 16 ans.
  • Établir un code de conduite sous la forme de lois. L’article cite l’exemple du Online Harms Bill en Angleterre, que nous pourrions rapprocher de la tentative française connue sous le nom de « Loi Avia ».

Le doute sur le lien entre les réseaux sociaux et les problèmes de santé mentale n’est plus permis : il s’agit maintenant de résoudre ce problème. C’est aussi notre mission chez Qwice de nous engager dans cette démarche, notre responsabilité collective est d’agir chacun à notre niveau.

art abstrait

L’obfuscation sur les réseaux sociaux

Près d‘un internaute sur dix possèderait un faux profil Facebook. Cette pratique bien que théoriquement interdite par les règles du réseau social est difficile à empêcher dans la pratique. De nombreux internautes soucieux de protéger leur vie privée préfèrent donner de fausses informations aux sites sur lesquels ils s’inscrivent.

L'obfuscation, c'est quoi, et à quoi ça sert ?

« Obfuscation » est un mot assez ancien dans la langue française qui désigne l’envoi de fausses informations dans le but d’induire volontairement quelqu’un en erreur. C’est aussi un synonyme de brouillage ou d’obscurcissement.

Autrefois fréquent pour brouiller les ondes radio, c’est aujourd’hui sur le numérique que l’obfuscation est principalement utilisée par les internautes, de manière plus ou moins consciente, pour protéger leur vie privée.

Donner un faux nom et un faux prénom, une fausse adresse email, une fausse adresse, un faux emploi… Ce sont des pratiques courantes auxquelles vous ou vos amis avez peut-être déjà été confronté.

Est-ce que ça fonctionne ?

Les résultats sont mitigés. Les plateformes risquent de considérer les comptes pratiquant l’obfuscation comme des bots, et simplement ne plus les mettre en avant. Cependant, si vous n’avez pas l’intention de faire le buzz sur les plateformes, mais de les utiliser de manière sporadique pour des utilisations spécifiques, cette technique peut être intéressante.

L’obfuscation est également un problème pour les plateformes dans le sens où elle baisse la qualité des données personnelles collectées. Et donc fait perdre de l’argent aux plateformes qui toucheront moins d’argent de la part des annonceurs. C’est pour cette raison que la plupart des plateformes prennent des mesures contre ces utilisations frauduleuses, pouvant parfois aller jusqu’à demander la carte d’identité des utilisateurs pour leur justifier leurs vrais noms.

L’obfuscation peut être une technique intéressante pour protéger sa vie privée mais son impact reste faible et limité. Souvent surnommée « l’arme du faible », cette pratique à la portée de tous n’est pas le meilleur stratagème. Cependant, elle est suffisamment utilisée pour gêner les entreprises qui revendent des données personnelles.

Pour en savoir plus sur le sujet, reportez-vous au livre Obfuscation de Finn Brunton & Helen Nissenbaum chez C&F éditions.

Logo paypal affiché sur l'écran d'un ordinateur portable

PayPal veut créer son réseau social

Connue par tous les internautes pour son service de paiement en ligne, l’entreprise PayPal cherche à créer son réseau social. L’objectif affiché est de créer un écosystème dans lequel les utilisateurs pourraient s’échanger de l’argent via PayPal, sans devoir changer d’application. 

Sur les traces de WeChat

Ce modèle connait déjà un grand succès en Chine avec l’application WeChat. Cette application unique est très utilisée embarque à la fois un réseau social, une messagerie et un système de paiement. Son aspect hyper centralisé en fait une application indispensable pour un grand nombre d’entreprises et d’utilisateurs. Cela pose d’autres problèmes autour du respect de la vie privée et du trop grand monopole d’une seule application.

Illustration de tee-shirts portant le logo de l'application WeChat

La piste du rachat de Pinterest

L’article de Siècle Digital nous explique que cette piste est sérieusement envisagée. PayPal profite d’une excellente santé financière, tandis que Pinterest se trouve dans une situation compliquée. Le réseau social Pinterest aurait du mal à garder ses utilisateurs actifs sur sa plateforme, malgré une hausse temporaire pendant la pandémie de Covid-19.

Ce type de mouvement est cependant risqué. Par exemple, l’opérateur téléphonique américain Verizon, connu pour avoir racheté Yahoo!, avait également racheté le réseau social Tumblr. Aucun de ces deux rachats ne semble avoir profité aux entreprises qui sont sur le déclin depuis.

Jeune femme portant un masque de réalité virtuelle pour visualiser du code informatique

Metaverse, mais pourquoi faire ?

La nouvelle a fait du bruit. Facebook recrute 10 000 personnes pour construire un metaverse. Mais c’est quoi un metaverse ? Et à quoi ça sert ? Est-ce que c’est vraiment utile, ou est-ce que ça n’est qu’un gadget ?

Le metaverse : définition

Le metaverse est un concept apparu dans la science-fiction sous la plume de l’auteur Neal Town Stephenson. Constitué de « meta » qui veut dire « au delà », et de « verse », contraction de « univers » (universe en anglais), metaverse désigne donc quelque chose qui se situerait « au delà de l’univers« . 

Metaverse n’est donc pas un synonyme de réalité virtuelle. C’est une notion difficile à définir, volontairement floue, à travers laquelle n’importe qui peut y projeter ce qu’il veut.

Qui travaille sur le metaverse ?

Plusieurs grandes entreprises s’intéressent à ce sujet et souhaitent développer un metaverse, dont :

  • Facebook
  • Epic Games (Fortnite)
  • Roblox

Chacune d’entre elles a des définitions différentes de ce que devrait être le metaverse et travaille sur des projets différents. Selon le patron d’Epic Games, le metaverse devrait être quelque chose qui ne serait gouverné par aucune entreprise ni aucun état, à la manière du réseau internet.

Pourquoi faire ?

La première application du metaverse et la plus évidente est le jeu vidéo. En 2021, le marché mondial du jeu vidéo représente 300 milliards de dollars, et il s’agrandit chaque année de plus en plus. Cette application pourrait à elle seule justifier un investissement dans le metaverse, tant le retour financier pourrait être important.

Mais Facebook envisage d’aller plus loin. Son patron Mark Zuckerberg pense que le metaverse pourrait être utilisé lors de réunions pour du télétravail ou pour des événements virtuels. Il justifie cela en citant par exemple la possibilité de disposer d’un nombre infini d’écrans devant soi dans le metaverse pour pouvoir faire circuler un maximum d’informations de manière optimale.

Le projet semble avoir du mal à convaincre le grand public.

Avons-nous réellement envie de passer notre vie dans un univers virtuel ? Quel projet de société trouverons nous derrière la généralisation à outrance de ce genre de technologies ?

Icône d'un fichier pdf

Élections : vers un tract électoral numérique ?

Les élections régionales et départementales de 2021 en France ont été marquées, au delà de l’abstention, par un problème de distribution de la propagande électorale. Ces bulletins  servent à informer les citoyens du programme politique des candidats. Autrefois distribués par le service public de La Poste, ce service a été confiés à des acteurs privés à la fiabilité imparfaite. Pour remédier à ce problème, certains députés soumettent l’idée d’une procédure numérique.

Du courrier papier à l'email

Le député Jean-Michel Mis propose cette idée en s’appuyant sur le succès des déclarations en ligne des impôts. Les électeur pourraient ainsi recevoir les programmes des candidats aux élections par courrier électronique, sous forme de fichiers à télécharger. Plus écologique, plus économique, cette alternative semble être intéressante sur de nombreux points.

Un ordinateur envoyant des milliers de mail

Le problème de l'illectronisme

Le député Philippe Gosselin n’est pas opposé à cette idée mais recommande plutôt le recours à un système mixte qui combinerait à la fois le courrier papier et le numérique afin de ne pas discriminer les électeurs plus âgés, ou rencontrant des difficultés avec ces technologies. 17% de la population serait concernée selon l’INSEE, nous rappelle l’article de LCP.

Politique et numérique : il reste beaucoup à faire

Les élections de 2021 montrent que si le numérique est devenu un outil qu’une grande majorité des français utilisent quotidiennement, les lois, règlementations et dispositifs ne sont pas encore au point. Le flou qui entoure la prise de parole des politiques sur les réseaux sociaux, sur l’égalité ou l’équité du temps de parole, sont des sujets qu’il semble toujours difficile d’adapter dans ce nouveau monde où la communication sur les réseaux sociaux est potentiellement illimitée.

Les programmes des candidats pourraient tout aussi bien être diffusés sur des réseaux sociaux ou des sites web, mais comment dans cette guerre de l’attention permanente s’assurer que les citoyens reçoivent bien les documents qu’ils sont supposés recevoir, surtout s’ils n’ont pas envie de les lire ? Pourra-t-on inscrire l’e-mail qui nous envoie la propagande électorale sur liste noire ? Devra-t-on signer électroniquement la confirmation du reçu des programmes ?

L’avenir nous réserve encore des surprises.

Photographie d'une main tenant un smartphone affichant le logo TikTok

Dry scooping : défi dangereux « à la mode » sur TikTok

Les réseaux sociaux voient souvent apparaître des défits toujours plus idiots qui se répendent à cause de la viralité de contenus choquants, encouragés par les algorithmes. Tiktok ne fait pas exception à la règle.

Santé Magazine nous apprend la nouvelle pratique « à la mode » sur TikTok qui a déjà fait au moins un mort. Le « Dry scooping ». Cette pratique consiste à boire de la poudre de préparation protéinée sans eau avant de pratiquer un exercice physique. Le danger de cette pratique se situe dans la forte absorption des nutriments non dilués que le corps a du mal à assimiler.

Photographie de poudre protéinée verte
Marco Verch - Flickr - Licence CC-BY 2.0

Comment réagir face à une vidéo de ce type ?

La première chose à faire est de ne pas la liker, commenter ou partager pour ne pas lui donner plus de visibilité. Vous pouvez ensuite, si vous estimez cette vidéo dangereuse, la signaler à la plateforme concernée pour la soumettre à l’examen des modérateurs. Bien qu’il n’existe aucune technique infaillible face à ce genre de contenus, l’essentiel est de ne pas contribuer à leur diffusion et à leur viralité pour ne pas faire d’autres victimes.

Que risque un utilisateur publiant une vidéo de ce type ?

Le premier risque et le plus évident pour cet utilisateur est celui de perdre sa santé. Le second est celui de se faire bannir des réseaux sociaux, ce qui rend la volonté de vouloir faire des vues avec ce genre de challenge encore plus stupide. Enfin, si une personne ayant vu cette vidéo à cause de cet utilisateur décide de l’imiter, le posteur original pourrait voir sa responsabilité engagée devant un tribunal.

Il n’y a donc absolument aucune raison logique et défendable pour poster ce genre de contenus dangereux.