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Illustration d'une loupe inspectant de nombreux mots identiques intitulés "facts"

You.com, le projet d’un moteur de recherche anti-fake news

Et si les articles les plus mis en avant sur votre moteur de recherche n’étaient pas les plus populaires, mais ceux de meilleure qualité ? C’est l’ambition que se fixe le nouveau moteur de recherche You.com

Qualité VS Quantité

Bien que les algorithmes des moteurs de recherche soient opaques, nous savons tout de même que plus un article est consulté, plus il a de chances de remonter très haut dans les moteurs de recherche. Cependant, la popularité d’un article n’est pas représentatif de sa qualité. C’est souvent dans cette faille que s’engouffrent de nombreux sites de fausses informations : des titres aguicheurs pour attirer le clic (on parle de pièges à clic ou « clickbait »), afficher un maximum de publicité aux internautes, et gagner un maximum d’argent. Un business rentable, mais parfois dangereux pour la démocratie et la santé publique, comme le montre le succès de certains sites de « ré-information ».

Le problème que You.com prétend résoudre existe, et il pourrait y avoir un public pour ce genre de solution technologique.

Des points à éclaircir

Ce moteur de recherche qui prétend respecter votre vie privée n’affiche effectivement pas de publicité, mais ne donne pour l’instant aucune information sur son financement ou sur un possible modèle économique. Fera-t-il le choix de la publicité ? Deviendra-t-il par la suite payant ?

La technologie derrière le moteur de recherche n’est également pas très claire, tout juste le site évoque une intelligence artificielle pour analyser la qualité des articles, sans donner plus d’informations sur la différence entre son algorithme et celui des autres moteurs de recherche.

Réprésentation d'un sombre labyrinthe en 3D

Pourra-t-il être à la hauteur de ses ambitions ?

Si l’ambition du projet You.com semble noble, il faudra probablement attendre d’y voir plus clair sur le fonctionnement de ce moteur de recherche, et pour avoir de meilleurs résultats au fur et à mesure de son développement.  En attendant, vous pouvez toujours tester ce moteur de recherche à l’adresse You.com.

Y a-t-il encore de la place pour de nouveaux moteurs de recherche en 2021 ? You.com réussira-t-il s’attaquer aux problèmes qu’il souhaite combattre ? Espérons au moins que cette démarche inspirera d’autres moteurs de recherche. 😉

Jeune femme portant un masque de réalité virtuelle pour visualiser du code informatique

Metaverse, mais pourquoi faire ?

La nouvelle a fait du bruit. Facebook recrute 10 000 personnes pour construire un metaverse. Mais c’est quoi un metaverse ? Et à quoi ça sert ? Est-ce que c’est vraiment utile, ou est-ce que ça n’est qu’un gadget ?

Le metaverse : définition

Le metaverse est un concept apparu dans la science-fiction sous la plume de l’auteur Neal Town Stephenson. Constitué de « meta » qui veut dire « au delà », et de « verse », contraction de « univers » (universe en anglais), metaverse désigne donc quelque chose qui se situerait « au delà de l’univers« . 

Metaverse n’est donc pas un synonyme de réalité virtuelle. C’est une notion difficile à définir, volontairement floue, à travers laquelle n’importe qui peut y projeter ce qu’il veut.

Qui travaille sur le metaverse ?

Plusieurs grandes entreprises s’intéressent à ce sujet et souhaitent développer un metaverse, dont :

  • Facebook
  • Epic Games (Fortnite)
  • Roblox

Chacune d’entre elles a des définitions différentes de ce que devrait être le metaverse et travaille sur des projets différents. Selon le patron d’Epic Games, le metaverse devrait être quelque chose qui ne serait gouverné par aucune entreprise ni aucun état, à la manière du réseau internet.

Pourquoi faire ?

La première application du metaverse et la plus évidente est le jeu vidéo. En 2021, le marché mondial du jeu vidéo représente 300 milliards de dollars, et il s’agrandit chaque année de plus en plus. Cette application pourrait à elle seule justifier un investissement dans le metaverse, tant le retour financier pourrait être important.

Mais Facebook envisage d’aller plus loin. Son patron Mark Zuckerberg pense que le metaverse pourrait être utilisé lors de réunions pour du télétravail ou pour des événements virtuels. Il justifie cela en citant par exemple la possibilité de disposer d’un nombre infini d’écrans devant soi dans le metaverse pour pouvoir faire circuler un maximum d’informations de manière optimale.

Le projet semble avoir du mal à convaincre le grand public.

Avons-nous réellement envie de passer notre vie dans un univers virtuel ? Quel projet de société trouverons nous derrière la généralisation à outrance de ce genre de technologies ?

Photo d'une paire de lunettes de soleil

Poster sur Facebook avec des lunettes

Facebook et Rayban annoncent la commercialisation de leur nouvelle paire de lunette connectée. Après l’échec des Google Glasses, le public sera-t-il séduit par la proposition de Facebook ? Revenons sur le marché des lunettes connectées.

La proposition de Facebook

La paire de lunettes connectées de Facebook a été produite en partenariat avec Rayban.
Pour un prix de 299 dollars, cette paire de lunettes vous permettra de :

  • Prendre des photos et des vidéos pour les partager sur Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger,  Twitter, TikTok ou Snapchat.
  • Écouter de la musique avec des hauts parleurs intégrés aux lunettes
  • Passer des appels téléphoniques avec trois micros également intégrés.

L'ombre de l'échec des Google Glasses

Google a été la première entreprise à tenter de commercialiser des lunettes connectées pour le grand public en 2014. Cette tentative a été un échec cuisant. En partie à cause des démissions au sein de Google, et peut-être aussi du prix du produit : 1500 dollars pour cette paire de lunettes.

Google Glass a décidé de revenir sur le marché en 2019 avec un deuxième modèle de paires de lunettes, mais cette fois seulement destinée aux professionnels.

Depuis très peu d’entreprises se sont risquées à commercialiser ces produits, et celles qui s’y sont risquées telles que Sony ont connu des échecs encore plus grands. 

Et le respect de la vie privée ?

Les polémiques autour des lunettes connectées sont nombreuses. Il est facile d’imaginer des violations de la vie privée, comme des personnes utilisant ces paires de lunettes pour filmer des personnes à leur insu.

Mais si en 2015 les consommateurs se sont massivement opposés au principe des lunettes connectées, qu’en sera-t-il cette fois-ci ? Le prix nettement plus bas du produit de Facebook convaincra-t-il les consommateurs ? Seront-nous tous équipés d’une paire de lunettes connectées dans le futur ? N’hésitez pas à nous partager vos retours dans les commentaires.

un homme devant un ordinateur avec une ampoule à la place de la tête, la lune en arrière plan

Des brevets de propriété intellectuelle générés par IA

Aujourd’hui je vous propose de vous arrêter un petit moment sur un article publié par Le Journal d’Afrique, relayé sur twitter par Calimaq. Nous y apprenons que le 28 juillet 2021 en Afrique du Sud, la première Intelligence Artificielle est devenue propriétaire d’un brevet de propriété intellectuelle.

Cette nouvelle information plonge le reste du monde dans l’interrogation et l’inconnu. En France, déposer un brevet de propriété intellectuelle sur une invention vous donne un monopole pour une durée de 20 ans maximum.

Problème : que se passerait-il avec une intelligence artificielle qui serait capable de générer et de déposer des brevets de propriété intellectuelle à l’infini ?

deux hommes au téléphone marchant sur le symbole de l'infini

Devant cette décision de l’Afrique du Sud, que doivent faire les autres pays ? Refuser de reconnaître ce principe, ou alors l’accepter et entrer dans une guerre de propriété intellectuelle générée par intelligence artificielle ? Le débat anime actuellement plusieurs scientifiques et juristes dans le monde entier.

Rassurons-nous, pour l’instant, l’IA du nom de DABUS n’a pour l’instant comme mission que de réaliser des récipients alimentaires contenant mieux la chaleur. L’entreprise derrière DABUS a également généré d’autres intelligences artificielles dans des domaines aussi exotiques que les partitions musicales ou les brosses à dents.

Un enfer administratif et judiciaire est à venir. L’office européen des brevets (EPO) doit rendre sa décision le 21 décembre 2021.

Application spotify en marche sur un smartphone

Spotify teste une nouvelle formule à 0,99€ par mois

Actuellement en phase de test, Spotify Plus est un abonnement à 0,99€ par mois qui offre quelques avantages par rapport à un compte gratuit. Cependant, cet abonnement ne retire pas la publicité.

Selon l’article de Numerama, l’objectif de cette formule serait d’inciter à l’achat les personnes qui ne seraient pas encore prêtes à payer le prix de l’offre standard à 9€99.

Il s’agit d’une tentative très intéressante sur un marché de plus en plus concurrentiel. Spotify est attaqué par beaucoup d’entreprises qui essayent de lui voler sa place de leader du streaming audio. Apple et son offre Apple Music d’un côté, largement optimisée pour les Ipones, Amazon Music d’un autre côté qui propose une offre gratuite et sans publicité pour les abonnés à Amazon Prime, ou encore YouTube Music qui a fusionné son offre musicale à celle de l’offre sans publicité de la plateforme de vidéo YouTube.

Faisons un petit comparatif des différentes offres : 

Gratuit

  • Publicité toutes les 30 minutes
  • Écoute en mode aléatoire uniquement
  • Possibilité de sauter certains morceaux un nombre limité de fois
  • Impossibilité de télécharger la musique pour l’écouter sans connexion internet

 

0,99€ / mois

  • Publicité toutes les 30 minutes
  • Possibilité d’écouter les morceaux dans l’ordre voulu
  • Impossibilité de télécharger la musique pour l’écouter sans connexion internet

9,99€/mois

  • Pas de publicité
  • Possibiliter d’écouter dans l’ordre voulu
  • Possibilité de télécharger les morceaux pour les écouter sans connexion internet

 

(ou 4€99/mois pour les étudiants)

Cette fonctionnalité est actuellement expérimentale est n’est ouverte qu’à un nombre restreint d’utilisateurs.

Spotify est toujours à la recherche de son modèle économique idéal. Crée en 2008, la société suédoise n’est toujours pas rentable. Bien que son chiffre d’affaire augmente chaque année, l’entreprise continue toujours à perdre plus d’argent qu’elle n’en gagne. 

Spotify réussira-t-il un jour à vivre de ses propres ailes ou se fera-t-il écraser pas la concurrence ? Nous sommes curieux de connaître la suite de leurs aventures.

Logo du navigateur Google Chrome

Navigation web : Les nouveautés de Chrome 92

Google vient de sortir la dernière mise à jour de son navigateur Chrome qui dispose de nouvelles fonctionnalités intéressantes. Le navigateur web est pour beaucoup d’internautes la principale entrée vers le web. C’est pourquoi les évolutions des navigateurs sont très suivies et importantes. Elles peuvent avoir un impact sur tout l’écosystème des sites web. Google Chrome a en plus l’avantage d’être le navigateur le plus utilisé dans le monde avec 64.21% de part de marché, mais également le plus utilisé en France avec 58,24% de part de marché selon le site LePtiDigital.

Bloquer les autorisations en un clic

Votre navigateur vous demande parfois l’accès à votre microphone, à votre caméra, à votre géolocalisation… Jusqu’à présent sur tous les navigateurs, ces autorisations se géraient une par une. Google Chrome 92 apporte une nouveauté  en permettant à l’utilisateur de bloquer toutes ses autorisations en un seul clic. Un très bon point pour l’utilisateur, un coup dur pour les attaquants malveillants essayant d’exploiter les failles d’inattention des internautes.

Empreinte numérique

Isolation de sites

Cette nouvelle fonctionnalité est destinée à empêcher le site internet que vous utilisez à récupérer les informations des autres sites ouverts dans votre historique ou dans vos autres onglets. C’est un gain de confidentialité pour l’utilisateur et une perte de données pour les régies publicitaires un peu trop curieuses (à l’exception de Google… évidemment).

Cette fonctionnalité existe également sous Firefox avec une extension du nom de Firefox Containers, développée en interne par Firefox mais qui n’est pour le moment pas installée par défaut.

trois carrés en creux dans un mur

Détection contre le phishing améliorée

Google Chrome annonce également une protection contre le phishing plus rapide, bien que nous n’ayons pas plus de détail sur cette information. Selon Google, la détection de cette nouvelle mise à jour serait « 50 fois plus rapide ».

De grandes nouveautés qui aideront peut-être Google Chrome à se maintenir en tête des navigateurs les plus utilisés devant Safari de Apple, Edge de Microsoft et Firefox de la fondation à but non lucratif Mozilla, qui perd de plus en plus d’utilisateurs. Un autre navigateur pourra-t-il un jour rattraper le champion Google dans cette course au développement ? La bataille semble difficile. Bien que de nouveaux challengers tels que Brave ou Vivaldi tentent de se creuser une place dans ce marché impitoyable.

logo d'instagram

Instagram veut mettre la vidéo en avant

Les choses bougent énormément chez Facebook. Après avoir décidé de lancer Facebook dans le podcast, c’est aujourd’hui Instagram qui cherche à changer de cible et à privilégier la vidéo à la photo.

L’info rapportée par Presse Citron nous explique que Facebook cherche à marcher sur le terrain de l’application chinoise TikTok.

La vidéo est selon Instagram le support qui permet aux plateformes de grandir le plus rapidement. Instagram doit également se battre avec la concurrence de TikTok d’un côté, et celle de YouTube de l’autre

Deux filles se prenant en photo sur Instagram

Basé sur la photo à l’origine, Instagram avait lancé son application IGTV en juin 2018 pour tenter une première approche de la vidéo, et attirer à l’époque principalement les utilisateurs de YouTube. Cette fonctionnalité n’a pas rencontré le succès attendu : Trop peu d’utilisateurs. La fonctionnalité avait principalement été utilisée par des marques et des médias, mais pas par les utilisateurs classiques et très peu par les influenceurs.

Quel sera l’impact de cette stratégie sur Instagram ? Le réseau social ne risque-t-il pas de perdre ses utilisateurs passionnés de photo ? Facebook choisira-t-il de modifier ses réseaux pour y intégrer chaque nouveauté à la mode ?

Un curseur pointant vers le logo de facebook

Facebook va se lancer dans le podcast

Cet article repéré sur Clubic nous apprend que le site Facebook va se lancer dans les podcasts audio. L’information a été rapportée par le journal The Verge : Facebook a envoyé un mail aux créateurs de podcast leur annonçant qu’ils pourront bientôt importer le Flux RSS de leur podcast sur le site du réseau social, qui génèrera automatiquement un nouveau post sur le fil d’actualité. Tout sera disponible dans une page spéciale de facebook appelée sobrement « Podcasts ».

microphone

Le podcast est actuellement un sujet sur lequel se positionne beaucoup d’entreprises actuellement. De son côté, Apple a récemment annoncé le lancement d’une plateforme de podcasts payants. En France, des entreprises se positionnent également sur le secteur, telles que Majelan et Ausha.

Logo des flux rss

Le retour des flux RSS chez Google Chrome

L’annonce a été postée sur le blog de Chromium : Google travaille actuellement à la possibilité d’intégrer la lecture de Flux RSS directement dans Google Chrome. L’option serait accessible directement pour chaque site web depuis la barre de navigation.

 

Présentation de la fonctionnalité sur le blog de Chromium.

Google avait abandonné son aggrégateur de Flux RSS Google Reader en 2013.
Firefox avait supprimé le support des flux RSS par défaut de son navigateur en 2018.

Aujourd’hui le flux RSS est toujours très utilisé, via des plateformes ou des applications telles que Feedly, Netvibes, Tiny Tiny RSS ou Flus.
Le flux RSS vous permet de collecter tous les flux d’informations par ordre chronologique et de les trier telles que vous le souhaitez, à l’opposé des algorithmes de Facebook ou de Twitter qui choisissent à votre place quel contenu vous allez voir ou non.

Si cette nouvelle se confirme, nous n’avons pas fini d’entendre parler des Flux RSS. 🙂

Un réseau dessiné sur la planète Terre depuis l'espace

Internet par satellite : Google s’allie à Starlink

D’après Clubic, Starlink, l’entreprise d’Elon Musk, sera accompagnée par Google dans le développement de son internet par satellite. Les data centers de Google Cloud serviront de support terrestre pour la flotte des 1500 satellites de Starlink.

Le site internet de Starlink est déjà disponible en France et les internautes français peuvent déjà se pré-inscrire pour recevoir leur internet par satellite. Cependant il vous faudra mettre le prix…

L'offre de Starlink :

l'équivalent d'une connexion 4G
0 Mbits / sec
Prix de l'abonnement à Starlink
0 € / mois
en orbite autour de la Terre
0 satellites
Le prix du matériel à acheter en supplément (dont une parabole)
0

Alors, des volontaires ? 😅

Twitter : le futur Netflix du journalisme ?

Le Blog Du Modérateur nous apprend que Twitter a racheté l’entreprise Scroll. Cette entreprise proposait un service d’abonnement payant pour pouvoir lire des contenus textuels en ligne sans publicité. Le service est actuellement déjà utilisé par de gros acteurs aux USA tels que The Verge ou Buzzfeed News.

Twitter travaille depuis plusieurs mois déjà sur l’arrivée de sa future version payante. Twitter étant un réseau social privilégié par les journalistes, il n’est pas étonnant que l’entreprise choisisse de cibler précisément cette catégorie d’utilisateurs. Est-ce que les lecteurs seront prêts à payer un abonnement pour lire de la presse en ligne ? En France plusieurs acteurs tentent déjà des formules similaires tels que Cafeyn ou Epresse. NextInpact et Arrêt sur images ont tenté de leur côté de mettre en place la plateforme La Presse Libre qui permet de s’abonner à plusieurs médias avec un seul compte, avec un abonnement groupé permettant un tarif légèrement avantageux pour les grands consommateurs de presse en ligne.

Quelles initiatives survivront ? Les entreprises de presse françaises réticentes à signer des accords avec des entreprises françaises accepteront-elles de signer un accord avec un géant américain ? Se dirige-t-on vers une nouvelle guerre des plateformes par abonnement comme elle a déjà eu lieu dans les secteurs de la musique, du cinéma et du jeu vidéo ? Le consommateur sera-t-il réellement gagnant dans cette histoire ? Affaire à suivre…

Un homme avec un masque manipule des données fictives sur un écran invisible

Intelligence artificielle : Apple domine

Ce sera probablement le combat de demain. La course à l’intelligence artificielle fait rage et de nombreuses entreprises et startup se lancent dans cette course à l’innovation. Au sein de cette bataille, les géants du numérique, les GAFAM, ont une place particulière. Elles rachètent toutes les entreprises qui leur paraissent prometteuses. 

Ce graphique de Statista basé sur les données de CB Insights nous montre que Apple est en tête de la course avec  27 startup rachetées. Suivent de loin Google qui a racheté 15 startup et Microsoft qui en a racheté 13. En bas du podium on retrouve Facebook qui en a acheté 11 et Amazon qui n’en a acheté « que » 8.

Infographie: Les GAFAM en tête de course à l'intelligence artificielle | Statista
Vous trouverez plus d'infographie sur Statista

Attention. Ce graphique ne montre que les entreprises rachetées par les GAFAM, mais de nombreuses entreprises dans le domaine de l’intelligence artificielle existent en dehors de ces géants du numérique. De l’autre côté du globe, la Chine investit également beaucoup dans l’intelligence artificielle. Ce pays fait une utilisation controversée de l’IA dans son système de crédit social.

Comment Thomas Pesquet se connecte à internet depuis l’ISS ?

Nous voyons revenir dans l’actualité des nouvelles images du spationaute Thomas Pesquet depuis la Station Spatiale Internationale (ISS). Ces images sont fascinantes et nous permettent d’apprendre beaucoup de choses sur la vie quotidienne des personnes qui vivent dans cette station.

Mais comment est-il possible de recevoir cette vidéo ? Quelle est la méthode de communication utilisée ? Internet ?
Pourtant, si nous cherchons dans les technologies que nous utilisons dans la vie de tous les jours, aucune d’entre elle ne semble pouvoir être utilisée dans l’espace.

En effet, il s’agit bien d’une connexion à internet, mais d’une connexion un peu particulière. La Station Spatiale Internationale se connecte à internet par le réseau Deep Space Network. Il s’agit d’un réseau détenu par la NASA, avec des installations réparties sur trois sites : 

  • Le Goldstone Deep Space Communications Complex situé aux USA, dans le désert des Mojaves en Californie
  • Le Madrid Deep Space Communications Complex à Madrid en Espagne dans la communauté de Robledo de Chavela
  • Le Canberra Deep Space Communication Complex situé à Canberra en Australie.
Antenne de Canberra, Australie
Goldstone_DSN_antenna
Antenne de Goldstone, USA

Ce sont donc via ces sondes interplanétaires que nous parviennent les images. Désolé, pas de câble tiré depuis l’espace ou d’antennes embarquées dans des montgolfières. Mais avouez que ça laisse songeur sur l’avenir des communications et sur la conquête spatiale. Peut-être qu’un jour nous aussi aurons besoin d’utiliser ce genre de technologies pour envoyer nos fichiers dans l’espace ? 😉